1. |
SAMO (intro)
01:53
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We are all alone in this game
Winners are cheaters but for shure the tables
turn
We are alone in this same old
shit
I am so used to it,
That now I feel
free
So free, that I dont’t play their game.
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2. |
Corvidés
04:30
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Leur nombre ne fait pas leur force
Mais leur cohorte les conforte
Normopathes chair à corvidés
Les vers dévorent les terres minées
Multitude de minuscules
Face au péril se bousculent
Mimétisme becs et corps vidés
Sous les normes déterminées
Dans ce festin de peur
Ça grouille de partout
Ça va nulle part
Chacun cherche son destin
Parmi les ruines tracées de chemins
Ça grouille de partout
Ça va nulle part
Labyrinthe sous la prédation
Où se perd la destination
Du sperme
Du sperme
Une chatte
Du fric mec
Des mots
D'amour ?
Tu parles
Du vent mec
Des langues
De lâches
Qui lèchent
Les taches mec
Qui tombent
Du grand festin nu
Si t'en attrapes un
Que tu l'étrangles
Tu pourras lire
Dans ses yeux
Cette terreur
De l'existence
Et le supplice
Qu'inflige son ignorance
Du sperme
Du sperme
Une chatte
Du fric mec
Des mots
D'amour ?
Tu parles
Du vent mec
Des langues
De lâches
Qui lèchent
Les taches mec
Qui tombent du bec des corbeaux
Le coeur
Est mort
Et le corps
Vidé
Il tombe
Dans ce festin cru qui leur fait si peur
Si stables
Si détestables
Parmi les fissures
se cache leur vraie figure
Les ombres du devoir
A la lumière, préfèrent le noir
Ça grouille de partout
Ça va nulle part
Rarement ne s'aventurent
De l’autre coté du mur
Du sperme
Du sperme
Une chatte
Du fric mec
Des mots
D'amour ?
Tu parles
Du vent mec
Des langues
De lâches
Qui lèchent
Les taches mec
Qui tombent
Du grand festin nu
Plaf !
Plaf !
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3. |
Kleroterion
04:11
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Les hôpitaux, se remplissent de saints
Le palais de justice revend tous ses biens
Les places publiques, dansent dans le sang
Et les mains sales, rendent service aux gens
Mais le rire est là, pour nous amuser
Le bonheur est mort, le progrès l’a tué
Le progrès l’a tué
Et le mensonge prolifère, depuis des millénaires
Les communautés sont enserrées, au sein de la cité
Fouille dans les trous
Les racines dans la boue
Pendu par le cou
Étrange fruit sans goût
Quand les temps sont durs
Il pousse des murs
La ciguë est dans les vergers
de l’insécurité
Les contours se dessinent
Les dessins se contournent
Les sages se partagent
La somme des héritages
L’argent sale
dont tout le monde
se sert
Encrasse la démocratie
Les familles se déchirent
sur les places publiques
Schadenfreude et filles de
mauvaise joie
Ils se bouffent entre eux
En toute liberté
Faibles contre les forts
Forts contre les Faibles
Les raclées se perdent
la jeunesse a dévié
Le Kleroterion
est maintenant connecté
Et le mensonge règne, depuis des millénaires
Sur les richesses, la matière première
Vivre sous le joug
Des mouvements d’une roue
Décadence et foule
L’agora s’écroule
L’opprobre est en dessous
il remonte les égouts.
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4. |
Capital Risker
03:43
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Les tripes et l’os, trempés d’angoisse
Le corps panique, stresse
Le cœur qui pompe, contre la carcasse
Menacé de fuites, cède
La raison se perd, sur une mer de nerfs
Naufrage aux sources, de mère misère
La chair est faible
Le sort frappe fort
Le ressac écorche mais dans les eaux
des corps s’accrochent encore
Pour eux la vie est pleine
D'opportunités
L'erreur est humaine
Mais pas la beauté
Ouvre les yeux
Leurs mains sont invisibles
Elles caressent les ardeurs
des plus enflammés
Comme on dit aux enfers :
« Que le meilleur gagne »
Comme on dit aux enfers mec :
« Tout peut arriver »
Moi
Je suis prêt
A prendre le risque
Je ne crains pas un corps
Qui ne sait que mentir
Je ne fuis pas la mort
J’ai trop envie de vivre
Les ailes percent les affres du désir
La cupidité d’un seul profite à l’avenir
Et par ruissellement
Sa richesse se répand
Moi
Je prends
Les risques
Je suis même prêt
à tout
sacrifier
Pour y
arriver
Capital Risker
Gagné par la fièvre
Déforme l'avenir
A force de réussir
Danser dans les flammes
Est un jeu d'enfant
Tout ce que nous voulons
C'est de l'amusement
Marchands
De rêve
Dans un
Cauchemar
Capable de faire
Sortir l'enfer de terre
Capable de faire taire
La plus crasse des misères
Cumule
Contrôle
Cumule
Contrôle
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5. |
Décohérence
04:08
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Né debout
L'immense violence vivante
Droit debout
Danse dans ses yeux
Né debout
Au coeur du cyclone
Les premiers pas
Se font de suite ou ne se font pas
Il n'a peur de rien
Sous son blindage épais
D'ignorance
Il glisse
Sur les emmerdes
Et toutes leurs conséquences
Rien à perdre
Prêt à tout
Né debout
Et face à lui
Les cataclysmes
Avalent l'horizon
Cortex / Contre / Vortex
Il fixe un abîme
Qui le regarde
Lui aussi
Né debout
Sous le mauvais œil
Ce gros soleil haineux
Qui pleure des apocalypses
Né obstiné
Avec pour seule compagnie
L’érosion
Et le doute
Dont il vaut mieux
Se débarrasser
Seul contre tout
Toujours debout
Violence Vivante
Oeil
Tu es bien mauvais.
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